Entretien avec Olivier Tarassot : « Je respire en écrivant »

Je poursuis les entretiens avec des auteurs. Aujourd’hui, je vous présente Olivier Tarassot, dont le premier roman Liberté, je dessine ton visage vient de paraître chez Incartade(s) éditions, après une première vie en auto-édition. Il nous explique son parcours, ses choix, ses projets.

Bonne lecture !

 

Pouvez-vous présenter ?

Tout d’abord, je vous remercie de m’accorder de votre temps. Je suis auteur d’un premier roman Liberté, je dessine ton visage paru le 26 mars chez Incartade(s) éditions.

 

Quel est votre parcours ?

J’écris depuis l’adolescence. D’abord, l’écriture était un exutoire, puis j’ai écrit des chansons, des nouvelles, des romans inachevés jusqu’à ce 7 janvier 2015 où j’ai commencé l’écriture de Liberté je dessine ton visage. Je n’obéis à aucun code, je ne rentre pas dans des cases. J’écris des histoires telles que je les imagine. Écrire me rend libre.

Pourquoi avoir choisi l’auto-édition pour Liberté, je dessine ton visage ?

Je savais qu’il était possible de publier sur Amazon sans passer par l’édition traditionnelle. J’ai contacté quelques auteurs auto-édités qui m’ont donné de précieux conseils pour que mon premier roman ne passe pas inaperçu le jour de sa parution. Je ne voulais pas que ce livre reste au fond du tiroir. Il devait faire son chemin, rencontrer ses lecteurs.

 

Quels sont les avantages de l’auto-édition ?

L’auto-édition est une formidable communauté d’entraide, d’échange, où chacun partage son expérience. Elle est d’une richesse incroyable. C’est surtout la liberté qui prime. Tu n’as aucune contrainte. Tu es exposé directement à la critique, car tu as, par l’intermédiaire des réseaux sociaux et communautaires, un rapport privilégié avec les lecteurs. Tu décides seul, ou presque, du titre, de la couverture, de la quatrième, du prix de la version numérique et de celui du broché. Ton livre te correspond entièrement. C’est véritablement ton bébé. Tu le portes jusqu’à sa parution.

 

… Et quels sont les inconvénients ?

Tu dois tout gérer de A à Z, jusqu’à la promotion du livre. Bien entendu, tu peux te faire accompagner par des bêta-lecteurs, tu dois trouver un correcteur, un graphiste pour ta couverture et les visuels pour la promotion – il y en a plusieurs dans la communauté de l’auto-édition, ce qui facilite les démarches. Tu dois être présent pour le lancement, et après pour relancer la machine. Tu dois t’entourer de gens compétents pour donner un maximum de chance à ton livre d’exister. Car Amazon est une jungle. Tellement de livres y sont diffusés qu’il est difficile de s’y faire une place. Cela dit, je trouve que c’est une expérience enrichissante. Amazon reste un moyen de diffusion incontournable.

 

D’ailleurs, quelle plateforme aviez-vous utilisée ? Pourquoi ?

Amazon. Cette plateforme est gratuite, simple d’accès et d’utilisation, et la mise en ligne d’un livre se fait rapidement. Tu publies ton roman, tu choisis les catégories qui lui correspondent, tu peux suivre le baromètre des ventes au jour le jour. Les royalties sont versées mensuellement. Tu as la possibilité de voir ton livre mis en lumière au cours d’une offre promotionnelle si Amazon le sélectionne. Tu gagnes ainsi en visibilité.

 

Après une première vie en auto-édition, votre livre Liberté, je dessine ton visage sort le 26 mars chez Incartades Éditions. Pouvez-vous nous raconter ?

L’édition traditionnelle reste une forme de reconnaissance de ton écriture. Incartade(s) éditions a décidé de le publier. L’éditrice de cette petite maison d’édition s’est montrée convaincante, professionnelle, et surtout très humaine dans son approche. Une seconde vie commençait pour mon livre. Le titre reste le même, mais la couverture a changé. Le texte a été réécrit, corrigé. C’est une collaboration de tous les instants. Une belle aventure humaine.

 

Quels conseils donneriez-vous à un jeune auteur paumé dans son choix d’édition ?

Je lui dirai d’abord d’oser, de suivre son instinct, de prendre des risques, de poursuivre son rêve. Je lui dirai de ne pas céder au chant des sirènes, de prendre son temps, de relire, réécrire son manuscrit, le faire corriger par des professionnels, le faire lire à des lecteurs avisés hors du cercle familial. Être ouvert à la critique et avancer. Le choix d’édition est propre à chacun. Peu importe le chemin, l’essentiel pour un auteur est d’être lu, mais pas à n’importe quel prix.

 

Quels sont vos auteurs préférés ?

Hugo et Zola qui combattaient l’injustice. S’indigner ne leur suffisait pas. Ils allaient au bout de leurs idées, de leurs convictions. Camus et Sartre pour leur sagesse et leur vision du monde, Socrate, qui philosophait en marchant. Yves Simon pour sa poésie et sa sensibilité, Bobin pour l’humanité qu’il glisse subtilement dans chaque mot. J’aime avoir la tête sous l’eau en lisant Olivier Adam.

 

Quels sont vos projets ?

Écrire. Toujours écrire. Écrire ce qui vient du cœur. Je respire en écrivant.

 

Olivier Tarassot – Que pensez-vous de son histoire ?

 

Photos : © Olivier Tarassot

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