Les 9 étapes de l’auto-édition

Avant de se lancer dans l’auto-édition, la condition sine qua non est d’avoir écrit un livre. Celui-ci doit être terminé, abouti et avoir été suffisamment travaillé pour rencontrer son public. Dans cet article, je vous livre les 9 étapes de l’auto-édition. Un seul mot : courage !

 

N°1 : LES CORRECTIONS

L’étape n°1 est la phase des corrections. Cette étape est fondamentale… Des fautes nuiraient totalement à l’image qualitative de votre livre. Il est évident que les lecteurs n’aiment pas ça. Il est inenvisageable de publier un roman « en l’état ».
À moins d’être le fils ou la fille caché de Bernard Pivot, il est préférable de confier cette étape à un professionnel.

Ce dernier aura l’œil nouveau nécessaire pour traquer la moindre faute, coquille, répétition, lourdeur, etc. D’autant plus qu’il est bien difficile d’avoir le recul nécessaire quand on a le nez dans son roman depuis des mois (voire des années). C’est un travail minutieux qui demande rigueur et professionnalisme.

N°2 : LA MISE EN PAGE

Soignez le fond… Mais aussi la forme ! La mise en page doit être agréable, confortable et valoriser le contenu du livre. Peu importe le genre de l’ouvrage, c’est toujours indispensable. Un livre en auto-édition doit être de même qualité qu’un ouvrage paru dans une maison d’édition classique.

Peur de ne pas y parvenir ? Il vous suffit de respecter les règles de mise en page professionnelle. – Vous devez choisir une police de caractères lisible !

Inutile de miser sur une pseudo-originalité qui généralement nuit à la lecture.
Mes polices de prédilection sont le Times et le Times New Roman.
D’autres ont également largement fait leurs preuves comme Helvetica et Arial.
Pour les originaux, la petite touche de folie peut se manifester par exemple sur le nom des chapitres. A retenir l’importance des mots « petite touche ».

– Optez pour la bonne taille de caractères
Il est primordial de bien choisir la taille de caractères. Contrairement à la lecture sur écran qui offre la possibilité de zoomer et inversement un texte, il n’en est rien sur la version papier. Trop petit ? Le lecteur s’épuise ! Trop grand ? Il a juste l’impression de lire un manuscrit pour idiot.
En général, c’est la taille de police 12 qui est conseillée.

– Commencez chaque paragraphe par un alinéa
Pour information, l’alinéa a en général valeur de 3 caractères.

– Veillez à avoir un texte justifié
Qu’est-ce que c’est ? Un texte justifié signifie que toutes les lignes du texte sont alignées à droite et à gauche pour former un bloc rectangulaire plus agréable et esthétique. Seuls l’alinéa de la première ligne et la dernière ligne de chaque paragraphe font exception.

– La pagination essentielle du livre
Peu importe le genre de votre ouvrage, il est primordial de le paginer. Vous avez plusieurs options. Vous pouvez indiquer les numéros de page au centre, à droite pour les pages impaires (celles de droite) et à gauche pour les pages paires (celles de gauche).

– Mettez les dialogues en évidence
La règle de base est de placer un tiret pour marquer les répliques d’un dialogue. Là où ça se complique, c’est qu’il ne s’agit pas de mettre n’importe quel tiret. Il ne s’agit pas d’un tiret court ou d’un underscore… Mais d’un tiret plus long, fin et plus élégant !
Astuce : tapez alt et tiret !
­— Ça marche ! ^^

– Misez sur un bon interlignage
Le texte doit être suffisamment aéré pour éviter toute sensation d’oppression du lecteur. Il est conseillé un interligne 1.5 ou 2.

– L’importance des marges
Les marges sont absolument essentielles pour aérer le texte. Elles doivent être placées tout autour du texte : à droite, à gauche, en haut et en bas.

Pour les livres imprimés, il existe quelques règles précises à suivre consciencieusement.

– Les règles propres aux premières pages.
Attention : en imprimerie, on parle de « feuilles », ce qui correspond à une page recto et une page verso.
. La première feuille est blanche.
. Sur la deuxième feuille, on retrouve au recto une page qui rappelle le titre, complété éventuellement d’un sous-titre. Cet espace est souvent utilisé par les auteurs pour dédicacer leur roman. Nombreux jouent avec leur titre pour rédiger leur dédicace. Au verso, nous retrouvons la section « Du même auteur » qui indique toutes les publications existantes de l’auteur. En toute logique, le verso reste vierge en cas de premier roman.
. Sur la troisième feuille, le recto se compose du nom de l’auteur, du titre, de l’éditeur (ou auto-éditeur en l’occurrence). Au verso, il y a la date de publication précédée du sigle ©, l’adresse de l’éditeur, le n° ISBN, et éventuellement un texte sur le code de la propriété intellectuelle. Ce dernier est de plus en plus inscrit sur les romans.

– Les dédicaces, les citations et les chapitres doivent toujours être en page de droite.
Idem pour les remerciements, table des matières et toutes mentions spéciales. Même si la page de gauche est livre, c’est la règle de mettre ces éléments sur la droite (soit une page en nombre impair).

– Vigilance sur la reliure
Les marges doivent prendre en compte que les livres sont brochés ou reliés. La lecture ne doit pas être gâchée en raison de marges mal pensées.

Le conseil :
N’hésitez pas à imprimer quelques pages de votre ouvrage pour vous rendre compte au mieux du résultat.

 

N°3 : LA COUVERTURE

Inutile de vous rappeler à quel point une couverture est importante dans le succès d’un livre ! Qui a envie de lire un roman à la couverture affreuse ?! De nombreuses couvertures vilaines ont nui à la réputation et au succès de livres.

Pas de talents de graphiste/illustrateur ? Misez sur la sobriété !
Il est préférable d’opter pour une couverture minimaliste mais élégante, plutôt que de tenter des choses avec des photos et autres illustrations. Force est de constater que ce n’est jamais réussi.
Sans budget alloué à la couverture, choisissez la simplicité.

Sachez qu’il est également possible de faire appel à un illustrateur pour avoir une couverture qualitative et réussie. Dans tous les cas, la couverture d’un ouvrage doit être qualitative, professionnelle, soignée, cohérente avec le style du livre, jolie et attractive pour le public visé.

 

N°4 : LA QUATRIÈME DE COUVERTURE

La quatrième de couverture revêt une importance capitale. Si le résumé n’est pas attractif, peu de chances que les gens aient envie de lire votre roman. S’ils s’ennuient déjà à la lecture de la quatrième de couverture, il est certain qu’ils n’iront pas au-delà.

Il existe de nombreuses astuces pour écrire correctement sa quatrième de couverture. Mais l’exercice est difficile. Nombreux sont les auteurs à ne pas y parvenir tellement ils ont le nez dans leur livre. Il s’agit d’être percutant et de donner envie !

Besoin de conseils ? Parlons-en !

N°5 : L’IMPRESSION

Il est vivement recommandé de confier l’impression à un professionnel. Il est loin d’être évident d’imprimer un livre !

Même si vous optez dans un premier temps pour un tirage limité, c’est la garantie d’avoir un rendu de qualité.
Suivez toutes les étapes attentivement et ne craignez pas de passer pour le ou la pénible de service. Une impression engendre des coûts importants (les frais à l’unité sont encore plus importants quand le tirage est « petit »), alors veillez à ce que tout se passe parfaitement.

 

N°6 : LES FORMALITÉS ADMINISTRATIVES ET JURIDIQUES

Pas de panique ! Les formalités sont peu nombreuses concernant le livre. Pour commencer, le dépôt légal BNF est obligatoire dès lors qu’un livre a pour vocation d’être diffusé et lu en dehors du cercle familial. C’est indispensable pour protéger ses droits d’auteur.
Un numéro ISBN doit figurer sur tous les exemplaires d’une même œuvre soumise au dépôt légal.

Définition : Un ISBN (International Standard Book Number) est un système international de numérotation des livres. Il permet, à l’aide de son code-barres à 13 caractères, d’identifier un titre ou l’édition d’un titre publié par un auteur ou un éditeur déterminé. Ce numéro est utilisé par toutes les librairies physiques ou en ligne, les éditeurs, les distributeurs et les bibliothèques, pour la gestion, le stock et le traitement de leurs ouvrages.

 

N°7 : LA DIFFUSION

Il existe de nombreux moyens de diffusion. En auto-édition, nombreux sont les jeunes auteurs à limiter les risques en optant uniquement pour une version ebook.

Pour les versions papier, vous avez le choix entre des organismes de diffusion, un encart sur votre blog/site, des sites de vente sur le net, des séances de dédicaces, des salons, des manifestations publiques, des contacts avec des libraires, etc.

 

N°8 : L’EXPÉDITION

En fonction du choix de diffusion, il est nécessaire de prendre en compte les frais relatifs à l’expédition. C’est un coût supplémentaire qu’il convient de prendre en compte lorsque vous fixez le prix de votre livre…. Tant d’éléments doivent être pensés quand on choisit l’auto-édition !

 

N°9 : LA PROMOTION

Pour assurer la promotion de votre livre, je vous invite à lire mon e-book « Comment promouvoir son livre sur Internet ? ».

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